TÉMOIGNAGE SUR MON EXPÉRIENCE À SAINT-REMI OTTAWA – Franck Yonga
Je m’appelle Franck Yonga, je travaille comme développeur de logiciel et Je suis marié et père de
3 enfants. J’ai découvert la paroisse Saint-Remi en 2018. En effet, je venais d’emménager à
Ottawa avec mon épouse et nous vivions sur le chemin Baseline à l’époque. C’est ainsi qu’en
recherchant une paroisse catholique la plus proche de nous, on a vu l’option de Saint-Remi parmi
tant d’autres. A cette époque, nous avions décidé de choisir Saint-Remi parce qu’elle était
francophone. Quand je suis arrivé à Saint-Remi pour la première fois, la chose qui m’avait le plus
fasciné, c’était l’accueil chaleureux du prêtre, l’abbé Jean-François Morin. Il était tellement
joyeux de nous voir mon épouse et moi, on aurait dit qu’il nous connaissait déjà. Il renvoyait le
même sourire aux inconnus comme aux familiers et retenait les noms par cœur. Cet accueil nous
a immédiatement fait sentir à la maison et dès lors nous avons décidé de faire de Saint-Remi notre
maison et de mettre nos talents au service du rayonnement de la paroisse. A ce jour, au sein de la
paroisse Saint-Remi, j’ai aidé au développement du nouveau site web ; à la formation des
nouveaux communiants. Je suis aussi lecteur lors des messes dominicales et enfin je suis
responsable du Groupe Parole de Dieu qui tient ses rencontres tous les jeudis à 19h30 dans la
salle Yvon Souci. au sous-sol. L’intégration au sein de la paroisse n’a pas toujours été un fleuve
tranquille. Comme je l’ai dit dans mon introduction, je suis père de 3 enfants, qui sont encore en
bas âge. Venir avec eux aux messes dominicales était un véritable challenge à cause des jeux, des
pleurs et des bruits incessants. C’était vraiment embarrassant. On a supporté ainsi pendant
quelques années, mais vu que la situation ne s’améliorait pas, mon épouse et moi avons pris la
décision de venir aux messes séparément et sans les enfants. C’est alors qu’ayant pris cette
décision en intimité, un jour une paroissienne s’est rapprochée de nous et comme l’ange Gabriel
qui parla à Joseph en songe, elle nous conseilla qu’il était bien d’aller à Dieu en famille. Elle
suggéra que pour les messes, nous devions commencer au fond de la salle et avancer
progressivement au fur et à mesure que les enfants grandiront. Nous avons suivi ce conseil et
jusqu’à ce jour il nous aide bien. À Saint-Remi, nous avons trouvé plus qu’une communauté
paroissiale ; nous y avons trouvé une véritable famille spirituelle qui est toujours prompt à aider.
Par exemple quand je suis occupé à lire durant les messes, et que j’ai besoin d’un coup de main
pour encadrer les enfants, il y a toujours des paroissiens pour aider. Chers frères et sœurs en
Christ, la moisson est abondante dans la vigne du Seigneur, spécialement ici à Saint-Rémi, mais
les ouvriers sont peu nombreux. N’hésitons pas à répondre à l’appel du Seigneur et à le servir au
travers des talents qu’il nous a donnés pour concourir au rayonnement de notre très chère
paroisse. Amen !